En 2022, les employeurs continuent de verser des allocations pour compenser les dépenses de télétravail encourues par leurs salariés. Ces allocations demeurent exonérées d’impôt sur le revenu, sous certaines limites.
Les employeurs ont la possibilité de couvrir les frais liés au télétravail de leurs salariés, tels que l’abonnement internet, l’électricité, les cartouches d’encre ou encore la chaise de bureau. Les allocations versées à cet effet en 2022 bénéficient également d’une exonération d’impôt sur le revenu, quelle que soit leur forme (remboursements forfaitaires ou remboursements sur justificatifs). Il est cependant important de noter que cette exonération est limitée à 2,50 € par jour, 55 € par mois et 580 € pour l’année.
Il est essentiel de comprendre que cette exonération concerne exclusivement les allocations qui couvrent les frais professionnels liés spécifiquement au télétravail. Les dépenses courantes engagées dans le cadre de l’exercice de la profession, comme les frais de restauration, ne sont pas prises en compte.
Dans la pratique, le montant du salaire imposable figurant dans la déclaration des revenus 2022 des salariés est normalement ajusté en déduisant les allocations exonérées. Les salariés n’ont donc pas besoin de les déclarer, mais simplement de vérifier le montant prérempli en consultant leurs bulletins de paie.
Les salariés qui optent pour la déduction des frais professionnels réels ont également des options. Si le montant de leurs frais de télétravail excède les allocations versées par l’employeur, ils peuvent utiliser les forfaits mentionnés précédemment (2,50 € par jour, 55 € par mois, 580 € par an). Cependant, s’ils estiment que la déduction exacte des frais de télétravail est plus avantageuse, ils ont la possibilité de la choisir.
Il est à noter que les allocations de télétravail sont imposables et doivent être réintégrées dans le salaire brut imposable lors de la déclaration de revenus.